PRIAPÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1509 antiq. «pièces en l'honneur de Priape» (J.
Lemaire de Belges,
Illustrations de Gaule, éd. J. Stecher, t.1, p.205); d'où 1548 «poésie, peinture licencieuse, obscène» (Th.
Sebillet,
Art poét. françoys, éd. F. Gaiffe, p.165, 10). Empr. au lat.
priapeia, -orum «ensemble de poèmes de différents auteurs sur Priape» (à l'époque d'Auguste ds
Forc.,
s.v. locus, cf. gr. τ
α
π
ρ
ι
α
́
π
ε
ι
α I
ers. av. Jésus-Christ ds
Lidell-
Scott), plur. neutre subst. de l'adj.
priapeus «de Priape» notamment dans le syntagme
priaepus versus fin
iies. ds
OLD, gr. π
ρ
ι
α
́
π
ε
ι
ο
ς ( π
ρ
ι
α
́
π
ε
ι
ο
ν
μ
ε
́
τ
ρ
ο
ν
iies. ds
Liddell-
Scott), dér. de
Priapus, π
ρ
ι
́
α
π
ο
ς, v.
priape.