PRÉSERVER, verbe trans.
Étymol. et Hist.1. Ca 1390 «garantir quelqu'un d'un mal» (
Eustache Deschamps,
Miroir de Mariage, 5031 ds
OEuvres compl., éd. G. Raynaud, t.9, p.165: un pappe sera, Que Dieux
a preservé);
ca 1485 dans une formule de souhait (
Mistere du Viel Testament, éd. J. de Rothschild, 31960: le
preserve);
2. ca 1485 en parlant de quelque chose (
ibid., 620);
ca 1590 pronom. (
Montaigne,
Essais, I, 25, éd. Villey-Saulnier, p.141). Empr. au b. lat.
praeservare «observer auparavant»,
praeservatus «préservé», comp. de
prae- (
pré-*) et
servare «observer; garder, conserver; sauver, préserver».