PRÉPARER, verbe trans.
Étymol. et Hist.1. a) 1314 «apprêter quelque chose» ici «panser» (
Henri de Mondeville, 
Chirurgie, éd. Ch. Bos, 1944); 
b) 1370-80 «mettre en état de remplir sa destination» (Trad. 
Ovide, 
Remede d'Amour, 402-406 ds T.-L.); 
c) 1406 «arranger, faire les préparatifs en vue de quelque chose» (
Eustache Deschamps, 
OEuvres, V, 208, 36, 
ibid.); 
d) 1510 «apprêter des produits alimentaires» (
P. Gringore, 
La Coqueluche, éd. Ch. d'Héricault et A. de Montaiglon, I, 192); 
e) 1563 «faire une préparation chimique» (
B. Palissy, 
Recepte, p.67 ds 
IGLF); 
f) 1690 «faire subir un apprêt» (
Fur.); 
g) 1705 mus. «préparer une dissonance» (
Brossard, p.129, 
s.v. syncope); 
2. a) 1485 «disposer, apprêter une personne dans un certain but» (
Mystere viel Testament, éd. J. de Rothschild, 800: (Dieu à Adam] car pour te aider et consoler, Te ay ceste femme 
preparee); 
b) 1694 «préparer un élève à un examen» 
(Ac.); 3. a) 1485 verbe pronom. «s'apprêter, se mettre en certaines dispositions» (
Mystere Viel Testament, éd. citée, 23869: allez mengier l'aigneau pascal Tous ensemble et vous 
preparez); 
b) 1604 «se disposer à» (
Montchrétien, 
Les Lacenes, p.173, 
ibid.: Certes je ne voy pas que le ciel 
se prepare A nous tirer du joug de ce Prince barbare); 
c) 1639 «en parlant de choses qui sont en voie de se faire» (
Corneille, 
L'Illusion, III, 7: Tout 
se prépare mal du côté de mon père).  Empr. au lat.
 praeparare «ménager d'avance, apprêter d'avance», dér. avec préf. 
prae- «devant, en avant», de 
parare «apprêter, arranger».