Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
POSSÉDER, verbe trans.
Étymol. et Hist.1. a) 1364 «avoir la propriété de» (Arch. nat. ds Fagniez t.2, p.96); b) 1617 possédante «femme qui possède» (Crespin d'apr. FEW t.9, p.240) −1637 (ibid.); 1897 les possédants (Barrès, Déracinés, p.97); 2. a) 1562 posséder les reins de qqn «connaître et diriger les affections et pensées les plus secrètes (en parlant de Dieu qui dirige l'homme)» (Bible ... de l'impr. A. Rebul, Pseaumes de David, 139, 13 fo212 vo); b) 1567 possédé de maling esprit (Amyot, Marcel., 31 ds Littré); c) 1666 possédé part. passé subst. (Boileau, Satires, IV, 81, éd. A. Cahen, p.68); 3. 1580 (Montaigne, Essais, éd. P. Villey, I, chapitre 28: cette amitié qui possède l'âme); 4. a) 1637 posséder une femme «l'avoir pour épouse» (Corneille, Cid, III, 6); b) 1666 «avoir ses faveurs» (La Rochefoucauld, Maximes, éd. J. Truchet, p.301, var.); 5. 1652 se posséder «se dominer» (Corneille, Pertharite, III, 3); 6. 1666 «connaître à fond» (Pascal, Pensées, éd. Lafuma, série III, fragment 427). Réfection, d'apr. possesseur, possession de l'a. m. fr. possider «avoir la possession, la jouissance d'un bien» (1299 Chartes de Mezières ds Morlet, p.177 −xves., v. FEW t.9, p.239), issu du lat. possidere de même sens, qui a vécu parallèlement, du xiieau xives. dans des formes francisées porseoir, porseir, porsoier, v. FEW, loc. cit. et T.-L., Gdf.