PORTIER, -IÈRE, subst.
Étymol. et Hist.1. 1119 «celui qui garde l'entrée de quelque chose» (
Philippe de Thaon,
Comput, 1050 ds T.-L.: jenvier signifïet
portier);
ca 1160 «celui qui garde la porte» (
Eneas, 2561,
ibid.);
ca 1200 subst. fém. (
Moralités sur Job, 301, 29,
ibid.);
2. 1688 «dans l'Église primitive, clerc qui a reçu le premier des quatre ordres mineurs»
l'ordre de portier (
Rich. t.2);
3. a) id. «moine qui a soin d'ouvrir la porte d'un couvent»
(ibid.); 1694
Le Frere portier (Ac.); b) 1688 subst. fém. (
Rich. t.2); 1694
la soeur portiere (Ac.). Du lat. tardif
portarius «portier», dér. de
porta «porte».