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PONT-NEUF, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1639 chanson du Pont-Neuf (Descartes, Lettre à Mersenne du 9 févr. ds OEuvres, éd. C. Adam et P. Tannery, t.2, p.503); 1717 pont-neuf «chanson populaire fort connue» (Journal des savants, p.376); 2. a) 1640 avant coureur du Pont-Neuf «voleur» (Oudin Curiositez); 1640 officier du Pont-Neuf «coupe-bourse» (ibid.); 1743 ermite du Pont-Neuf «coureur de rues» (Trév.); b) 1706 pont-neuf fém. «prostituée» (J. Moreau, Suite du Virgile Travesti, X ds Michel (J.-F.) Expr. vic., s.v. pontanière; v. aussi Fr. mod. t.31, p.299); 1743 demoiselle du Pont-Neuf (Trév.); 3. expr. a) 1672 faire le Pont-Neuf «faire quelque chose d'extraordinaire, au-dessus de ses forces» (Mmede Sévigné, Lettre à MmeDe Grignan du 29 avr. ds Lettres, éd. M. Monmerqué, t.3, p.42); b) 1770 se porter comme le Pont-Neuf «se porter très bien» (Galiani, Lettre à MmeD'Epinay du 25 août ds Corresp. inéd., Paris, t.1, 1818, p.138). Empl. comme nom commun du Pont-Neuf de Paris (construit sous le règne de Henri IV) qui était un lieu très fréquenté par les baladins et les saltimbanques, les petits théâtres populaires, les chanteurs, ainsi que les prostituées. 3 parce que le Pont-Neuf a été le symbole d'une réussite architecturale remarquable.