POMPE2, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. a) 1440-41 «machine permettant d'aspirer ou de refouler un liquide» (doc.
ap. L.-A.
Jouen, Comptes ... du manoir épiscopal de Rouen, p.229;
cf. aussi p.253 [en 1448-49]: pour avoir remis la
pompe de la fosse de la court [...] a point pour traire les eaues d'icelle fosse); 1680
pompe aspirante (
Rich.); 1722
pompe à incendie (
Mém. de l'Académie des sciences, p.122 ds
Brunot t.6, p.419, note 14);
b) 1929
pompe à essence (
Giono, Baumugnes, p.120);
c) 1953
pompe de chaleur (
Lar. 20eSuppl.); 1963
pompe à chaleur (
Lar. encyclop.);
2. a) 1848
pompe aspirante «chaussure percée» (d'apr.
Esn.); 1869
pompe «chaussure» (Berry,
ibid.);
b) 1884 «pied(s)» (
ibid.); 1921
courir à toutes pompes (
ibid.);
3. 1898
serrure à pompe (
DG);
4. 1922
coup de pompe «accès de fatigue extrême» (d'apr.
Esn.);
5. 1936
pompes «mouvement de culture physique» (
Revue Sports, boxe ds
IGLF). Prob. empr. au m. néerl.
pompe, de même sens (att. dep. 1463 au sens de «conduite d'eau souterraine», dep. 1556 au sens 1 a du fr.), prob. d'orig. onomat. (
FEW t.16, p.645b;
Valkh.;
De Vries Nederl.).
Cf. aussi l'angl.
pump «pompe», att. dès
ca 1440 (
NED). Au sens 1 c, calque de l'angl.
heat pump (dep. 1894 ds
NED Suppl.2).