POMMELÉ, -ÉE, adj.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1165 «couvert de taches rondes grises et blanches (de la robe d'un cheval)» (
Benoît de Ste-
Maure,
Troie, 6241 ds T.-L.); 1611
pommeler «devenir pommelé» (
Cotgr.); 1694
se pommeler (
Ac.);
2. 1611
temps pommelé «où le ciel est parsemé de petits nuages ressemblant à autant de taches» (
Cotgr.); 1680
ciel pommelé (
Rich.); 1694 (en parlant du ciel)
se pommeler (
Ac.).
B. 1556
pommeler «s'arrondir en pomme» (
Ronsard,
Nouv. Continuation des Amours,
Chanson ds
OEuvres, éd. P. Laumonier, t.7, p.285: Près de ton tétin qui
pommelle), empl. bien att. au
xvies.,
Hug., très rare jusqu'à 1890,
Claudel,
Tête d'or, 2
epart., p.99; 1863 en parlant de choux (
Gautier,
Fracasse, p.3). Dér. de
pomme*; suff.
-elé (
-el, -eau* et
-é*), qui, considéré comme dés. de part. passé, a donné naissance à une conjug. L'a. fr.
pomelé «muni d'un pommeau» (1230
baston pomelé;
Gaidon, 27 ds T.-L.) est dér. de
pomel, pommeau*; suff.
-é*.