PLÂTRIÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Fin
xiiies.
rue de la Platriere (
Guillot De Paris,
Dict des rues de Paris, 25 ds
Barbazan et
Méon,
Fabliaux et contes, t.2, p.239);
ca 1300
Les Plastrieres peut-être nom d'un lieu-dit à Pierrefitte dans la Seine-Saint-Denis (
Guillaume de Saint-
Pathus,
Miracles de Saint Louis, éd. P. B. Fay, p.96 et 298: Renout des
Plastrieres [
cf. Quem. DDL t.15]);
1. 1462
plastriere «lieu où l'on fabrique le plâtre» (
F. Villon,
OEuvres, Problème, 4, éd. A. Longnon-L. Foulet, p.94);
2. 1580 «carrière de plâtre» (
B. Palissy,
Discours admirables, éd. A. France, p.358: aux
plastrières de Montmartre). Dér. de
plâtre*; suff.
-ière (
-ier*).
Cf. lat. médiév.
plastreria (1195 ds
Du Cange,
s.v. plasteria).