PLÉNITUDE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. Ca 1300 «accomplissement (d'un temps)» (
Vie des Saints, Traduction de la Légende Dorée, Bibl. Nat. fr. 20330, f
o1 v
ods
Gdf. Compl.);
2. fin
xives. «intégrité, totalité, absence de toute restriction» (
Oresme d'apr. F.
Meunier,
Essai sur la vie et les ouvrages..., 1857, p.192);
3. 1378 «compte complet de, tous les» (
Miracle de Pierre le Changeur, Miracles de N.-D., éd. G. Paris et U. Robert, t.6, p.228);
4. 1563 «richesse et achèvement, perfection» (
Ronsard,
Réponse aux injures, 1035,
OEuvres, éd. P. Laumonier, t.11, p.168);
5. 1679 «réplétion, engorgement (dans le tube digestif)» (M
mede Sévigné,
Lettres, éd. M. Monmerqué,
Grands écrivains de France, t.6, p.161); 1680 «
id. dans les vaisseaux» (
Rich.). Empr. au lat.
plenitudo «ce qui remplit, accomplissement, achèvement», dér. de
plenus (v.
plein), au sens 1,
cf. le lat. chrét.
plenitudo temporis, gr. τ
ο
π
λ
η
́
ρ
ω
μ
α
τ
ο
υ
̃
χ
ρ
ο
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ο
υ
Épitre de St Paul aux Galates, 4, 4 ds
Blaise.