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PISCINE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. Ca 1190 «à Jérusalem, bassin proche du Temple où l'on purifiait les victimes pour le sacrifice et où le Christ guérit le paralytique» (Herman de Valenciennes, Li Romanz de Dieu et de sa mère, éd. I. Spiele, 4588); 1690 piscine probatique (Fur.) [1553 la haute piscine (La Bible, s.l., impr. J. Gérard, Isaie, 36, 2]); 2. a) ca 1225 «bassin dans lequel on se purifie» ici p.métaph. en parlant de la Vierge et de son action salvatrice (Gautier de Coinci, II Pr. I, 230 ds Mir. Vierge, éd. F. Koenig, III, 273); 1790 en partic. «l'eau du baptême» (Saint-Martin, loc. cit.); b) 1694 «bassin où les fidèles de certaines religions font leurs ablutions» (Corneille); c) 1906 «bassin de certains lieux de pèlerinage où les fidèles se plongent» (Huysmans, Foules Lourdes, v. ds Rob., s.v. miraculé); 3. a) ca 1250 pecine «bassin où le prêtre qui officie s'est lavé les mains» (Règle cistercienne, 430 ds T.-L.); b) xiiies. pechine «bassin où l'on jette l'eau qui a servi à nettoyer les vases sacrés et les linges d'autel» (Obit. du Paraclet, Lalore, Obit. du dioc. de Troyes, p.448 ds Gdf. Compl.); 1694 piscine (Ac.); 4. ca 1505 «vivier, réservoir à poissons» (Desdier Christol, Platine en francoys, 88 b rods Mél. Séguy (J.), p.76); 5. 1555 «vaste bassin rempli d'eau pour se baigner» (Guill. du Choul, Tr. des thermes, B. N. 1314, fo6 rods Gdf. Compl.); en partic. 1892 «bassin où l'on se baigne, où l'on fait des exercices de natation» (Guérin); cf. 1893 (Gide, Voy. Urien, p.29); 6. 1854 «bassin d'un établissement thermal où l'on se baigne aux fins de cure» (Michelet, Journal, p.268). Empr. au lat. piscina «vivier» puis «piscine, bassin» dér. de piscis «poisson» (v. ce mot); l'empl. comme terme de théol. cath. est issu de la piscine probatique où Jésus guérit un malade (v. Jean, V, 2, sqq.).