PIQÛRE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. Fin
xies. «piqûre, comme la morsure d'un serpent» (
Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t.1, p.110);
2. 1380 «fait de piquer, résultat de cette action» (
Roques t.2, Paris, B.N. 13032, 9991); d'où
a) 1572 «méd.» (
A. Paré,
Des playes en général, VII, 2, éd. J. F. Malgaigne, I, p.432);
b) 1762
piqûre de l'artère «blessure faite involontairement avec la lancette» (
Ac.);
c) 1859 «action d'injecter un médicament» (
Journ. de méd. et de chir. pratiques, XXX, p.341 ds
Quem. DDL t.8);
3. 1553 cout. (P.
Belon,
Observations, III, 17 cité par H.
Vaganay ds
R. Philol. fr. t.43, p.199);
4. 1559 «légère offense qu'on reçoit» (
Amyot,
Périclès, 65 ds
Littré). Dér. de
piquer*; suff.
-ure*.