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PINGRE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. 1. 1406 nom propre Pierre Le Pingre (N. de Baye, Journal, éd. A. Tuetey, I, 147); 2. 1534 Pingres «jeu d'osselets» (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder et M. A. Screech, XX, 145); 3. 1808 «avare» (Hautel). Mot d'orig. incertaine. On trouve pingre «pauvre» (1821), «brigand» (1798), «malheureux» (1836), (v. Esn.), et «de méchante figure, effronté, malin» (1834, Boiste) ces sens arg., et le prov. «piètre, mesquin», auraient entraîné d'apr. Sain. Arg., 230, la forme pop. pingre au sens de «usurier, avare». Guir. Lex. fr. Étymol. obsc. propose une étymol. plus complète: pour lui, pingre est une forme du mot épingle* (v. Littré), confirmée par les dial. pingron «épine» (Bas-Maine d'apr. Guiraud mais le mot n'est pas ds Dottin), et l'a. fr. pinglière «celle qui fabrique ou vend des épingles». Pierre le Pingre (supra 1) signifierait L'Espingle «pour désigner métonymiquement «un marchand d'épingles», c'est-à-dire «d'objets sans valeur», cf. l'expr. je n'en donnerais pas une épingle (xviie-xixes.)». Le mot aurait été transmis par le jargon des merciers ambulants, car il est arg. (v. Esn.). «Le Pingre serait donc un «pauvre hère», parce que à l'orig. «un vendeur d'épingles», à partir de quoi s'est développé le sens de «chiche, avare» par croisement avec l'image du «ramasseur d'épingles» ».