PIGNON3, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1328
paingnon «la plus petite des deux roues dentées d'un couple d'engrenages» (
Compte d'Oudart de Lagny, Arch. Nat. KK 3
A, f
o36 r
ods
Gdf. Compl.: les roes, les rotiaus et
paingnons desdiz moulins);
2. a) mil. ou 2
emoit.
xives. [et non
xiiies., erreur de date ds
Lar. Lang. fr.]
paignon horlog. (
Ung petit traicté pour faire horoleiges, éd. E. Morpurgo, 9a ds T.-L. [
cf. Z. rom. Philol. t.73, pp.274-287]); 1437
pignon (L. A.
Jouen, Comptes du manoir de Rouen, p.160: le
pignon de la roue du foliot);
b) 1765
pignon de renvoi (
Encyclop. t.12, p.616a);
3. 1564
pignon «cylindre cannelé (dans le mécanisme d'une main artificielle)» (
A. Paré, éd. J.-F. Malgaigne, l. XVII, chap.12, t.2, p.616);
4. 1765 serr. (
Encyclop. t.12, p.616b);
5. 1890 p. ext. «toute roue d'engrenage» (
Lar. 19eSuppl., s.v. vélocipède: l'introduction de deux
pignons dentés [dans la bicyclette]). Dér. de
peigne*; suff.
-on1*.