PERRÉ, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. a) 1301
pairé «gué pavé» (
Echange de la terre de Rochefort, Arch. Nat. J 180
B, 45 cité ds
Clouzot,
Les Marais de la Sèvre niortaise et du Lay, p.169);
b) 1553 «chemin empierré» (
Compt. de Diane de Poitiers, p.128, Chevalier ds
Gdf.);
2. 1767 «revêtement en pierres (pour protéger les berges d'une rivière)» (
Devis cité ds J.-R.
Perronet,
Description des projets et de la construction des Ponts de Neuilly, de Mantes, d'Orléans et autres, Paris, 1782, t.1, p.13), v. aussi
FEW t.8, p.318b et 319a pour les accept. de
perré dans les parlers région. Dér. de
pierre*; suff.
-é*; l'adj.
perré «de pierres» est att. du
xiieau
xvies. (v.
Gdf., T.-L.,
FEW, loc. cit.) et le verbe
perrer «garnir de pierres, empierrer» du
xiiies. (T.-L.) au
xvies. (v.
Gdf. et
FEW t.8, p.319); v. aussi
pierrée.