PERRIÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist.I. 1155 «machine de guerre qui jette des pierres» (
Wace,
Brut, éd. I. Arnold, 5532), seulement au Moy. Âge (v.
Gdf., T.-L.), répertorié dans la lexicogr. dep.
Ac. Compl. 1842.
II. Mil.
xiiies. «carrière de pierres» (
Chansons et dits artésiens, éd. R. Berger, XII, 26); 1690 en partic. «carrière d'où l'on tire la pierre dont on fait l'ardoise» (
Fur.). I dér. de
pierre* à l'aide du suff.
-ière*;
cf. lat. médiév.
petraria «machine pour lancer des pierres» (776 ds
Nierm.), v. aussi
perrier. II du lat. médiév.
petraria «carrière» (961-62,
ibid.), du b. lat.
petrarium «id.» (St
Cyprien ds
Blaise Lat. chrét.), dér. de
petra «pierre»;
cf. a. prov.
peireira (1173, v.
Brunel, p.130), v. aussi
pierrière.