PERMÉABLE, adj.
Étymol. et Hist.1. a) 1556 «où le liquide peut pénétrer» (
Le Blanc, Trad. de Cardan, f
o256 r
o); 1578 [date d'éd.] «qu'on peut traverser sans difficulté (en parlant d'une substance)» (
Pontus de Tyard, Deux discours de la nature du monde et de ses parties, Le Premier Curieux, f
o32 r
o);
b) 1583 «qui coule facilement (en parlant d'un liquide)» (
Liébault, Agric. et maison rustique, livre 6, chap.22, f
o343 r
o);
2. 1755 «qui se laisse traverser par un fluide liquide ou gazeux» (
Nollet, Leçons de Phys. exp., t.5, p.258). Empr. à deux reprises
xvie,
xviiies.) au lat. de basse époque
permeabilis «qui peut être traversé», dér. de
permeare «passer à travers».