PERLÉ, -ÉE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1362-94 « orné de perles » (
Jean Froissart,
Paradys d'amour, 968 ds
Poésies, éd. A. Scheler, t. 1, p. 29);
2. 1585
dragee perlee (
N. Du Fail,
Contes et discours d'Eutrapel ds
Œuvres, éd. J. Assézat, t. 2, p. 69);
3. 1659 « qui a l'éclat et l'irisation de la perle » (
N. Duez,
Dict. ital. et fr.);
4. 1670
boüillon perlé (
Molière,
Le Bourgeois gentilhomme, IV, 1, éd. R. Bray, p. 260);
5. 1694 mus.
jeu perlé (Ac.); 1872 au fig.
rire perlé (
Zola,
Curée, p. 340);
6. 1765
orge*
perlé; 7. 1832
ouvrage perlé « ouvrage bien fait » (
Raymond);
8. 1911
grève perlée (
Lar. mens.). Dér. de
perle*; suff.
-é*.