PERLÈCHE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1855 (
J. Lemaistre ds
Éc. préparatoire de méd. et de pharm. de Limoges, Séance du 25 nov., p.17: De la
perlèche. Cette affection [...] est caractérisée par la présence d'aphtes aux commissures des lèvres. Les enfants n'éprouvent en général aucune douleur, seulement une sensation de gêne, de cuisson, qui les force à se pourlécher les lèvres à tout moment. C'est de là, d'ailleurs, que vient le nom de cette maladie qui porte dans le peuple le nom patois de «
perlèche»). Déverbal de
(se) perlécher «(se) pourlécher», var. dial. (pic., lim., périgourdin et parler de la Creuse), de
(se) pourlécher* qui a lui-même donné
pourlèche en fr. (1903,
Nouv. Lar. ill.).