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PERDREAU, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1376 perdrïaux plur. (Modus et Ratio, 118, 53, p. 235 ds T.-L.); 1377 perdrïel sing. (Gace de La Buigne, éd. Å. Blomqvist, 8555, ibid.); 1532 perdreaux plur. ([J. Le Févre], Fleurs et antiquitez des Gaules, XXII chapitre ds Anc. poésies fr., VIII, 219); 1574 perdreau sing. (Jodelle, Eugene, I, 1 ds Hug.). Issu d'un type perdrix + gallus (lat. perdix « perdrix* » et gallus « coq* » v. Millardet, Ling. et dial. romanes, 1923, p. 59), composition parallèle à l'a. prov. perdigal « id. » (Bertrand de Born, S'ieus fos ds Rayn., t. IV, p. 515a), dont le sens a sans doute été à l'orig. « sujet mâle de la race des perdrix », l'objet de la chasse étant plutôt le coq que la femelle, v. FEW t. 8, 228b, note 17; il n'est pas sûr que l'a. fr. perdrial « sorte d'engin de guerre avec lequel on jette des pierres » (à rapprocher du lat. médiév. perdiceta, perticheta « id. » att. en 1191, v. Du Cange) soit le même mot, même si FEW t. 8, p. 229a, note 18 le range sous perdix, p. anal. avec la forme de la perdrix qui s'aplatit pour s'envoler; perdreau a éliminé des formes comme perdizel (1119, Philippe de Thaon, Bestiaire, 1995, ds T.-L., s.v. perdricel), pertrïel (xiiies., Bestiaire d'Amour, éd. A. Thordstein, 2594), perdrïet (1284 [ms.], Brunet Latin, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, I, 167, p. 151, ligne 9, var. ms. Bibl. impér., 198 suppl. fr.).