PERCHE2, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Début
xiies. « longue gaule de bois » (
Voyage de Saint-Brendan, éd. E. G. R. Waters, 1212);
a) ca 1165 « barre servant à suspendre les vêtements » (
Marie de France,
Lais, Guigemar, 595, éd. J. Rychner);
b) 1170 « bâton horizontal sur lequel se reposent les oiseaux » (
Chrétien de Troyes,
Erec et Enide, éd. M. Roques, 577);
c) 1316 « perche servant à attacher les échalas dans les vignes » (
Comptes de Volnay, 9 ds
IGLF);
d) 1
remoitié
xives.
perche a pescheur (
Roques t. 1, Vatican Lat. 2748, 1. 674);
e) 1419
banc a perche (
Inv. Nicolas de Baye, 51 ds
IGLF);
f) 1869 « perche utilisée dans des exercices de cirque » (
Malot,
R. Kalbris, p. 149); 1893 « perche utilisée dans des exercices de gymnastique » (
Courteline,
Article 330, p. 286);
2. 1640 fig.
une grande perche « personne grande et mince » (
Oudin Ital.-Fr.);
3. 1867 fig.
tendre la perche à qqn (
Taine,
Notes Paris, p. 271).
B. Ca 1165 vén.
perches de cerf (
Marie de France,
op. cit., 92).
C. 1294, 5 janv. « mesure agraire »
perques (
La Ville d'Eu, son histoire, ses institutions, éd. S. Deck, bibliothèque des Hautes Études, 243 fasc., p. 247). Du lat.
pertica « perche, gaule ».