PENCHANT2, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. a) 1538 «pente d'une montagne, d'une colline» (
Est.);
b) 1658 «déclivité d'une chose qui penche» (
La Fontaine,
Adonis, 349 ds
OEuvres, éd. H. Régnier, VI, 256: le
penchant affreux des rocs et des vallons);
2. fin
xvies.
être sur le penchant de «être sur le point d'être précipité dans...» (
D'aubigné,
Méditations sur les Psaumes, Psaume 73 ds
OEuvres compl., éd. H. Weber, p.529);
3. a) 1647 «tendance, inclination naturelle vers un objet ou une fin» (
Corneille,
Héraclius, III, 1);
b) 1673 «naissance d'un sentiment tendre» (
Racine,
Mithridate, IV, 4);
4. 1654 «diminution de grandeur de ce qui peut décroître» (
Loret,
Muze histor., 26 déc. ds
Livet Molière t.3: Quand l'an vers son
penchant décline). Part. prés. subst. de
pencher*.