PELLICULE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. a) 1505
pelliculle «pelure (d'une pomme)» (
Desdier Christol,
Platine en francoys, 82 r
ob d'apr.
R. Arveiller ds
Mél. Séguy (J), p.76);
b) 1559
pellicule des levres (
Jean Falcon,
Notabilia cité ds
Sigurs, p.287);
c) 1749 «sorte de peau qui se forme à la surface d'un liquide» (
Buffon,
Hist. nat., t.2, p.96).
2. 1837 «squame du cuir chevelu» (
Balzac,
C. Birotteau, p.181);
3. a) 1899
photomicroscopie sur pellicule (
Ledieu,
Cadiat,
Nouv. matér. nav., t.2, pp.447-448);
b) 1899 «film» (texte cité par
Coissac,
Hist. du cinématographe, 1924, p.528 ds
Giraud, p.218);
c) 1900 «bande pelliculaire» (
Annuaire gén. et intern. de la Photographie, p.13,
ibid., p.217). Empr. au lat.
pellicula «petite peau; pelure d'un fruit» (dimin. de
pellis «peau»).