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PELADE, subst. fém.
Étymol. et Hist.A. 1. 1545 «plaque devenue glabre sur le cuir chevelu» (G. Guéroult, Hist. des plantes de L. Fousch, CCCXI ds Gdf. Compl. ); 2. a) 1564 «affection supposée entraînant une mue suivie d'un rajeunissement» (Rabelais, 5melivre, XXI, éd. J. Plattard, 1929, p.74: Mais la maniere d'ainsi rejeunir estre par habitation avec femme refondue, car là, on prenoit ceste quinte espece de verole nommee la Pellade, en grec. ο ̓ φ ι ́ α σ ι ς, moyennant laquelle on change de poil et de peau...); b) ca 1590 «maladie de la peau entraînant la chute des poils et des cheveux» (Montaigne, Essais, I, XXVI, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p.162). B. 1679 adj. laine pelade «laine enlevée à la chaux sur des animaux tués pour la boucherie» (J. Savary, Parfait négociant, t.2, p.589); 1765 pelade subst. (Encyclop., t.12, p.280b). A est dér. de peler*; suff. -ade*; bien que le mot soit att. par Rabelais −mais dans un cont. tout à fait particulier −l'hyp.d'un empr. au prov. ne semble pas suffisamment justifiée en l'absence d'ex. anc. de pelada au sens A (FEW t.8, p.484a). B est empr. à l'a. prov. pelada «laine obtenue par délainage» (1331 Millau Livre de l'Epervier, cartul. de Millau, éd. L. Constans, 1882, p.96, 1957; 1346 Narbonne pelhadas G. Mouynès, Inventaire Arch. Narbonne, annexes AA, 1871, p.324b, 28, 30), issu par abréviation, de lana de peladas (1408 Ordonnance des consuls de Millau sur la draperie, éd. J. Artières ds Mém. Société des Lettres de l'Aveyron, t.15, 1894-99, p.267 −l'expr. étant opposée dans ce même texte à lana ausenqua «laine de tonte», lat. hapsus «flocon [de laine cardée]», cf. FEW t.4, p.383a). Pelada est le part. passé fém. de pelar «tondre» (d'abord att. dans différents anthropon., dep.1102: Pelacoz proprement «tond les chiens» Rouergue ds Brunel t.1, 7, 6, p.11), corresp. à peler*.