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PATURON, PÂTURON, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1316-40 [ms. E] pasturon (d'un cheval) (Gervais du Bus, Fauvel, éd. A. Lḁngfors, 148, var.); 2. 1628 arg. pasturons «pieds (d'une personne)» (Chéreau, Jargon de l'arg. réformé d'apr. Sain. Sources Arg. t.1, p.197; devenu burlesque, v. ibid., p.58). Dér., à l'aide du suff. -on1*, de l'a. fr. pasture «partie de la jambe du cheval» (doc. 1340 ds Gdf.), lui-même tiré du verbe a. fr. empasturer «mettre des entraves à un animal» (ca 1200, Aiol, 6127 ds T.-L.); ce dernier verbe est dér. (préf. en-*; dés. -er) du subst. a. fr. pasture «lien avec lequel on attache le cheval» (ca 1200, Jean Renart, Escoufle, 6671, éd. F. Sweetser), issu, par substitution du suff. -ura, du subst. b. lat. storia «corde, laisse retenant un cheval au pâturage», substantivation de [chorda] pastoria «corde de berger», v. empêtrer. Cf. l'a. norm. pasturon «partie des fers qui enserre les pieds des prisonniers» (1345 doc. ds L. Delisle, Actes norm. Chambre des Comptes, 331, d'apr. A. Delboulle ds Romania t.33, 1904, p.589; v. aussi A. Thomas, ibid., t.36, 1907, p.284), dér. de l'a. fr. pasture «entrave d'un cheval». De pastoria, sans changement de suff., le dér. empêtrer*.