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PATTE1, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. a) α) 1174-77 «membre ou appendice des animaux qui supporte le corps, sert à la marche» (Renart, éd. M. Roques, VII a, 6056: pate); β) 1654 faire patte de velours [en parlant du chat] «rentrer ses griffes en jouant ou en caressant» (N. Perrot D'Ablancourt, Lucien ds Rich. 1680); 1718 [en parlant d'une pers.] (Le Roux); b) α) 1458 «main de l'homme» (Arnoul Greban, Passion, éd. O. Jodogne, 451); β) ca 1515 tomber sous la patte de qqn (P. Gringore, La Vie monseigneur saint Louis ds OEuvres complètes, éd. A. de Montaiglon et J. de Rothschild, t.2, p.234); γ) 1690 mettre la patte sur «se saisir de (quelqu'un ou quelque chose)» (Fur.); 1874 «trouver ce qu'on cherchait» (Lar. 19e); δ) 1762 pattes d'araignée «mains aux doigts longs» (Ac., s.v. araignée); c) 1461 «membre antérieur (de l'homme)» (Villon, Testament, éd. J. Rychner et A. Henry, 768, v. le commentaire de l'éd.); d) «jambe ou pied de l'homme» α) 1611 marcher à quatre pattes (Cotgr.); β) 1618 patte (Cabinet satyrique, éd. F. Fleuret et L. Perceau, t.1, p.503); γ) 1643 sans remuer ni pied ni patte (Scarron, Recueil de quelques vers burlesques, 24 ds Richardson); δ) 1858 à pattes «à pied» (Larch., p.644); ε) 1885 en avoir plein les pattes (Courteline, Gaîtés esc., Nouv. Malade, Paris, 1928, p.157); e) patte de + nom d'un animal α) 1611 patte de chat «lierre terrestre» (Cotgr.); β) 1611 patte de loup bot. «aconit» (ibid.); 1796 bot. «lycopus» (d'apr. Rolland Flore t.11, p.83); γ) 1798 pattes de mouche «écriture fine, mal formée, difficile à déchiffrer» (Ac.); δ) 1816 patte d'araignée «nigelle» (Encyclop.méthod. Bot. d'apr. FEW t.25, p.80b); ε)1880 patte de lièvre «houppette allongée, dont les acteurs se servent pour se maquiller» (Zola, Nana, p.1208); 1894 ch. de fer (Bricka, Cours ch. de fer, t.1, p.416); n/) 1883 pattes de lapin «favoris courts» (d'apr. Larch. Suppl. 1889, p.197); 2. a) [1297 patte «pied d'un verre» (d'apr. FEW t.8, p.31a)] 1319 «id.» (doc. ap.J.-M. Richard, Une Petite-nièce de saint Louis, Mahaut, p.244, note 1); b) 1490 «pièce métallique qui sert à fixer des boiseries dans la maçonnerie, etc.» (A.N., K 272 ds Gdf. Compl.); 1505 (ap. A. Deville, Comptes de dépenses de la construction du château de Gaillon, p.141); c) 1636 «ouverture inférieure d'un instrument de musique» (M. Mersenne, Harmonie universelle, Traité des instruments de percussion, 7 ds IGLF: la patte de la cloche); d) 1659 «instrument servant à régler le papier à musique» (Duez, Dittionario italiano e francese d'apr. FEW t.8, p.31a); e) α) 1680 «petite bande d'étoffe disposée sur un vêtement, soit comme garniture, soit comme fermeture» (Rich.); β) 1835 patte (d'épaule) «attribut de l'uniforme des officiers» (Ac.); γ) 1842 «languette de cuir servant à fermer un portefeuille» (Ac. Compl.); f) 1703 hortic. «racine charnue de certaines plantes» (Dict. gén. des termes propres à l'agriculture d'apr. FEW t.8, p.30a); 1868 «pied d'un arbre» (Littré); g) 1723 «crochet métallique servant à suspendre la viande, à enlever des futailles, etc.» (Savary d'apr. FEW t.8, p.31a). D'un rad. onomatopéique patt-, imitant le bruit que font deux objets qui se heurtent, et qui est bien répandu dans les lang. romanes (roum., ital., cat., esp., port., v. FEW t.8, p.46b). L'a. fr. utilisait plus fréq. poe, pote «patte», issu d'un préceltique *pauta (cf. empoté).