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PASTEUR, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. 1remoitié xiies. pastre «celui qui garde, fait paître le bétail» ici en parlant de Dieu (Psautier Cambridge, 22, 1 ds T.-L.: Li Sire mes pastres [Dominus pastor meus]); ca 1160 pastor (Enéas, 948, ibid.); 1238 pasteur (cité ds G. Espinas, Rec. de doc. rel. à l'hist. du dr. municipal en Fr. des orig. à la Révolution, Paris, t.3, p.174); 1534 le Bon Pasteur (Lefèvre d'Étaples, Bible, Jean, 10, 11); 2. ca 1174-76 «prêtre, opposé aux fidèles» (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 438); en partic. 1541 «chez les protestants, ministre du culte» (Ordonnances ecclésiastiques de Genève ds FEW t.7, p.760b, note 11); 3. 1678 fig. et littér. «chef et guide d'une collectivité» pasteurs d'humains (La Fontaine, Fables, X, 10, 30 ds OEuvres, éd. H. Régnier, t.III, p.58); 4. 1734 adj. et subst. ethnol. «qui s'adonne surtout à l'élevage et qui en vit» peuples pasteurs (Montesq., Rom., 17 ds Littré). Empr. au lat. class. pastōrem, acc. de pastŏr «berger, pâtre, pasteur», puis, en lat. chrét. «pasteur d'âmes, chef d'une communauté chrétienne»; pasteur a, très tôt, pris une accept. relig., d'autant plus facilement que pâtre, initialement forme du cas suj. de pasteur, s'est lexicalisé avec le sens de «berger, gardien de troupeaux»; v. pâtre.