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PARTICIPE, subst. masc.
Étymol. et Hist. Ca 1265 participle (Henri d'Andeli, Bataille des sept arts, 259 ds OEuvres, éd. A. Héron, p.52); xiv[ms.] participe (ds Thurot, pp.51 et 187); 1550 participe passif; participe prezent (L. Meigret, Tretté de grammere françoeze, éd. W. Foerster, pp.84 et 98); 1721 participes passez (Trév.). Empr. au lat. participium (dér. de particeps «qui prend part») «participe» (Varron, Quintilien), et «participation» à basse époque dans la lang. jur. Le participe est ainsi nommé parce que les grammairiens anciens le considéraient comme participant de la catégorie des noms et de celle des verbes (Mar. Lex. 1951).

Mise à jour de la notice étymologique par le programme de recherche TLF-Étym :

Histoire :
I. participle subst. masc. « forme modale du verbe qui participe de la nature de l'adjectif et du verbe, participe » (grammaire). Attesté de la fin 12e siècle (AelfricfH, page 103 = Städtler, TraLiPhi 37, page 128 : Duo participia tra[h]untur : deos participles tra[h]untur) à ca 1400 (DonatOxfS, page 131, § 25 : le mot […] ensuit un verbe ou un participle). La forme participle est remplacée, dès la 2e moitié du 13e siècle, par la forme moderne participe (DonatbS, page 86, § 2 : Li nons et li participes gouvernent et sont gouverné). Première attestation lexicographique : 1552 (Estienne, Latin7 s.v. pars : Participium. Quintil. Une des parties d'oraison dicte participe). - 
II. 1. participe présent loc. nom. masc. « forme du participe qui exprime une action simultanée à celle exprimée soit par le verbe de la principale, soit par le contexte » (grammaire). Attesté depuis 1550 (Meigret, Traité, chapitre 24, § 25 : Mais, puisque c'est la coutume de l'appeler [l'infinitif] présent, je suis content de l'y appeler, tout ainsi que le participe présent : combien qu'il n'a point de signification de temps). La conscience du fait grammatical est attestée dès la 1ère moitié du 15e siècle, cf. Gramm4S, page 146, § 23 : Toute participe terminé en ans ou en ens sont dou presens temp, ut amans, legens. - 
II. 2. participe passé loc. nom. masc. « forme du participe qui, employé comme forme verbale, se combine avec les auxiliaires avoir ou être pour former des temps composés ou qui, employé comme adjectif, a la valeur d'un qualificatif du substantif qu'il détermine » (grammaire). Attesté depuis 1721 (Trévoux3, volume 4, Additions, colonne 2081 : Cela étant, tout participe qui sèrt à la conjugaison des tems de son vèrbe, ayant quelque signification du passé, il semble que pour comprendre tous ces participes sous une dénomination générale, on ne puisse leur en donner de plus propre que celle de participes passez ou du prétérit). Contrairement à ce qui est dit supra, la locution ne se trouve pas dans Trévoux3. La conscience du fait grammatical est attestée dès la 1ère moitié du 15e siecle, cf. Gramm4S, page 146, § 23 : les participe terminé in tus ou en sus ou en xus sont de preterit, ut amatus, visus, vixus. - 
II. 3. participe passif loc. nom. masc. « forme du participe qui, employé comme forme verbale, se combine avec les auxiliaires avoir ou être pour former des temps composés ou qui, employé comme adjectif, a la valeur d'un qualificatif du substantif qu'il détermine » (grammaire). Attesté depuis 1550 (Meigret, Traité, chapitre 23, § 4 : Labourer est de vrai un verbe actif et qui forme le participe passif labouré). - 

Origine :
I. Transfert linguistique : emprunt au latin des grammairiens participium subst. neutre « forme modale du verbe qui participe de la nature de l'adjectif et du verbe » (attesté depuis Varron, TLL 10/1, 501). Cf. von Wartburg in FEW 7, 677a, participium 1 ; Städtler, Grammatiksprache 251‑252 ; Städtler, TraLiPhi 37, page 128.
II. 1. Transfert linguistique : emprunt au latin des grammairiens participium praesens loc. nom. neutre « forme du participe qui exprime une action simultanée à celle exprimée soit par le verbe de la principale, soit par le contexte » (attesté depuis Servius [grammairien écrivant au début du 5e siècle], TLL 10/1, 502). Cf. von Wartburg in FEW 7, 677a, participium 1.
II. 2. Transfert linguistique : calque du latin des grammairiens participium praeteritum loc. nom. neutre « forme du participe employé comme forme verbale ou comme adjectif, ayant la valeur d'un qualificatif du substantif qu'il détermine » (attesté depuis Donat, TLL 10/1, 502). Cf. von Wartburg in FEW 7, 677a, participium 1.
II. 3. Transfert linguistique : emprunt au latin des grammairiens participium passivum loc. nom. neutre « forme du participe employé comme forme verbale ou comme adjectif, ayant la valeur d'un qualificatif du substantif qu'il détermine » (attesté depuis Donat, TLL 10/1, 623 s.v. passivus). Cf. von Wartburg in FEW 7, 677a, participium 1.


Rédaction TLF 1986 : Équipe diachronique du TLF. - Mise à jour 2008 : Thomas Städtler.. - Relecture mise à jour 2008 : Sabine Tittel ; Nadine Steinfeld ; Gilles Petrequin.