PANNE6, subst. fém.
Étymol. et Hist. Ca 1160
pasne «pièce de bois qui porte les chevrons du toit» (
Moniage Guillaume, éd. W. Cloetta, 5731);
ca 1170
pannes (
Rois, éd. E. R. Curtius, III, VII, 5, p.132). Terme très att. dans le nord et l'est de la France (
cf. FEW t.8, p.6), prob. à rattacher comme l'a. prov.
padenal, le gasc.
padeau (
ibid., p.6b), le galicien
padea, l'all.
pfette (
J. Jud ds
Z. rom. Philol. t.38, p.53) au b. lat.
patĕna «crèche, mangeoire» (
iv-
ves.), empr. au gr. π
α
́
θ
ν
η v.
Chantraine,
s.v.
φ
α
́
τ
ν
η, également att. au plur. au sens de «lambris d'un plafond disposé par compartiments» et «râtelier», la transposition de sens s'étant faite à partir de la notion de position horizontale et de longueur des poutres d'une mangeoire, alors que celle de cavité n'aurait joué aucun rôle (p. anal. avec l'assemblage de larges barres de bois que forme le râtelier posé sur l'auge) (v.
FEW t.8, p.6b).