PALIS, subst. masc.
Étymol. et Hist. [Lat. médiév.
palicium «palissade» 1091 Normandie ds
Nierm.]
1. 1155 «palissade, ensemble de pieux fichés dans le sol pour constituer une défense» (
Wace, Brut, éd. I. Arnold, 5311); 1160-74 (
Id., Rou, éd. A. J. Holden, II, 1059; III, 1462);
2. 1174-87 «l'enclos constitué par cet ensemble de pieux» (
Chrétien de Troyes, Perceval, éd. F. Lecoy, 4900: Einz qu'el
paliz fussent antré);
3. fin
xiies. «chacun des pieux constituant cette clôture`` (
Raoul de Cambrai, 1390 ds T.-L.). Dér. de l'a. fr.
pel, v.
pieu (avec
a alternant régulièrement en syll. inaccentuée avec
e accentué); suff.
-is*.