PÉRICLITER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1. 1
ertiers 
xives. 
pericliter « périr, faire naufrage » (
Précieux sang, éd. O. Kajava, 598) − déb. 
xvies. (
O. de S. Gel. ds 
Gdf.); 
2. 1428 « périr (d'une ville) » (Lettre ds 
Arch. de Bretagne, éd. Sté des Bibliophiles bret., t. 6, p. 235); 1611 « exposer à un danger, hasarder » (
Cotgr.); 1649 « être en péril » (
Scarron, 
Virgile travesti, livre VIII, éd. 1786, t. 4, p. 481).  Empr. au lat.
 periclitari « faire l'essai, risquer de » d'où « être en péril », att. en lat. médiév. au sens de « faire naufrage (d'un navire) » 934-936 ds 
Nierm., « périr par naufrage » 1180, 
ibid., dér. de navire)  934-936 ds 
Nierm., « périr par naufrage » 1180, 
ibid., dér. de 
periculum « péril »; 
cf. la forme 
periller « périr en mer » 
ca 1140 (
Geffrei Gaimar, 
Histoire des Anglais, éd. A. Bell, 5828 : 
perillier) − 1611 (
Cotgr.), repris au 
xixes. : 1808 (
Boiste : 
Périller, être, tomber en péril) − 1895 (
Guérin Suppl.).