OUVREUR2, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist. I. Ca 1210
ovrëor «ouvrier» (
Guiot de Provins, Bible, 2042 ds T.-L.);
ca 1360
ovreur (
Oresme, Quadrip., Richel. 1348, f
o187 v
ods
Gdf.,
s.v. ouvreor 1); en partic.
1. 1730 arts du verre (
Savary);
2. 1765 papet. (
Encyclop. t.11);
3. a) 1572 masc. «ouvrier qui ouvre, écarte la soie» (
Journ. offic., 1
erjuill., p.4479, 2
ecol. ds
Littré Suppl. 1877);
b) 1877 fém. «machine pour éplucher le coton» (
Enquète, Traité de comm. avec l'Angleterre, t.IV, p.67 ds
Littré Suppl.).
II. 1611 «celui qui ouvre» (
Cotgr.); 1680
ouvreur de loges (
Rich.); 1694
ouvreuse de loges (
Regnard et
Dufresny, Baguette de Vulcain, sc. 1 ds
DG). I dér. de
ouvrer*; suff.
-eur2; pour les sens 1, 2 et 3 on peut hésiter entre l'étymon
ŏpĕrari (
ouvrer*) et
aperire (
ouvrir*), le
FEW les classant sous les 2 étymons (v.
FEW t.7, p.366a et t.25, p.3a). II dér. de
ouvrir*; suff.
-eur2*.