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ORME, subst. masc.
Étymol. et Hist. Ca 1165 (Benoît de Ste-Maure, Troie, éd. L. Constans, 19242); 1690 attendre sous l'orme «attendre vainement la venue de quelqu'un» (Fur.). Prob. altération de olme «orme» fin xies. judéo-fr. (Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t.1, p.103, 748) −1604 ds Gdf. Compl., du lat. ulmus «id.», v. André Bot., (cf. les corresp. rom. esp. et ital. olmo, a. prov. olm(e), v. REW39036 et FEW t.14, p.7a), d'apr. le dér. ormeau «id.», v. ormeau1, qui cependant n'est att. que postérieurement. L'hyp. d'une dissimilation du -l-, après agglutination de l'article est difficilement acceptable d'un point de vue phonét. (FEW loc. cit., note 1). L'expr. proverbiale attendre sous l'orme, certainement popularisée par la pièce de Regnard, Attendez-moi sous l'orme (1694), fait réf. à l'usage des juges de village, −et par dépréciation aux magistrats et avocats médiocres que l'on laissait volontiers attendre (cf. Rey-Chantr. Expr.), −rendant la justice sous l'orme implanté dans un lieu devenu centre de la vie publique (cf. les expr. juges (pedanées) soubs l'orme 1552, Rabelais, Quart Livre, éd. R. Marichal, chap.16, p.93, 10; advocat dessoubz l'orme 1464, Pathelin, éd. R. T. Holbrook, 13) et dès le mil. du xives. festes dessous l'orme, Dit des Patenostres ds Nouv. rec. de fabliaux, éd. A. Jubinal, t.1, p.246).