OLIBRIUS, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1568
faire l'Olybrius «faire le méchant, le bravache» (Conte ds
Bonaventure des Périers,
Nouvelles Recreations et Joyeux Devis, éd. L. Lacour, n
o91, t.2, p.308);
2. 1732
olibrius «individu au comportement bizarre» (
Lesage,
Guzman d'Alfaranche, livre VI, chap. 1) rare −au
xxes. De
Olybrius, nom de divers personnages de l'empire romain, notamment d'un empereur d'Occident porté au pouvoir en 472 par le militaire Ricimer, allié des barbares, et, selon la légende répandue par la litt. hagiographique du Moy. Âge (
cf. 1130-40,
Wace,
Ste Marguerite, éd. E. A. Francis, 85:
Olimbrius), d'un gouverneur d'Antioche persécuteur de sainte Marguerite, puis sur ce modèle d'un gouverneur des Gaules qui aurait fait mourir sainte Reine. De là l'image d'un homme bravache et cruel.