NOUVELLE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 au plur. «renseignements sur l'état d'une personne» (
Alexis, éd. Chr. Storey, 479: Jo atendeie de te bones
nuveles, Mais or les vei si dures e si pesmes!); spéc. 1694 (
Ac.: par menace vous aurez de mes
nouvelles);
2. «information sur un événement récent»
a) début
xiies. au sing. (
Benedeit, Voyage St Brendan, 1821 ds T.-L.: Ja
nuvele va par païs Que venuz est de paraïs);
b) 1155 au plur. (
Wace, Brut, éd. I. Arnold, 2005); spéc. début
xviies. (
A.d'Aubigné, Confession du sieur de Sancy ds
OEuvres, éd. E. Réaume et de Caussade, t.2, p.337: Quant à l'honneur, ceux qui auront à se faire recevoir en la Cour [...] m'en diront des
nouvelles); 1751
nouvelles à la main «feuilles d'information manuscrites distribuées de la main à la main» (
Voltaire, Le Siècle de Louis XIV, éd. 1878, chap.26, p.461 [en it. ds le texte]). Du lat. vulg. *
novella, plur. neutre de
novellus (
nouveau*) pris comme subst. fém. singulier.