NOUVEAUTÉ, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1160 novelté «nouvelle situation» (
Eneas, 8205, ds T.-L.);
2. 1280
nouveauté «caractère de ce qui est récent, nouveau» (
Clef d'amours, 2138,
ibid.);
3. id. «innovation, changement» (
ibid., 367,
ibid.);
4. fin
xive-début
xves. «chose nouvelle» (
Quinze joies de mariage, éd. J. Rychner, p.34, 48: pour ce que elle [la dame] vieult souvent avoir
nouveautez selon le temps, tant en robes, saintures que aultres choses);
5. 1639 abs. «le nouveau, l'inédit» (
Corneille, L'Illusion comique, Epître ds
OEuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t.2, pp.430-431: la grâce de la
nouveauté);
6. 1668 «oeuvre littéraire d'un genre inédit» (
Molière, Le Grand divertissement royal de Versailles ds
OEuvres, éd. E. Despois et P. Mesnard, t.6, p.601). Dér. de
no(u)vel, nouveau*; suff.
-té*.