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NOURRITURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. 1. 1121-34 «éducation, action d'élever, d'instruire» nureture (Philippe de Thaon, Bestiaire, éd. E. Walberg, 1978); 2. id. «animal qu'on élève» id. (Id., ibid., 1961); 1170 «enfant qu'on élève» norreture (Chrétien de Troyes, Erec et Enide, éd. M. Roques, 1444); 3. av. 1630 «action de nourrir un enfant de son lait» (A. d'Aubigné, Tragiques, Misères, éd. E. Réaume et De Caussade, IV, p.33). II. 1. Ca 1370 «ce qui sert à l'alimentation des gens» nourreture (Jean Le Fevre, Lament. de Matheolus, I, 1382, éd. Van Hamel); 1549 en parlant des végétaux (Est.); 2. 1555 fig. (Ronsard, Continuation des Amours, XXVII, 8, éd. P. Laumonier, VII, p.145: De ses yeus, dont mon coeur prenoit sa nourriture); 1681 (Patru, Plaidoié 1 ds Rich. t.2: l'honneur est la nourriture et le plus ardent désir des ames bien nees); 3. 1562 «entretien d'une personne du point de vue alimentaire» (Fr. Bonivard, Advis et devis de noblesse et de ses offices, 172 d'apr. FEW t.7, p.254b). Empr. du lat. nutritura «action de nourrir», refait d'apr. nourrir*.