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MÛRIR, verbe
Étymol. et Hist. 1. Av. 1267 (St Jacques le Majeur, 20 ds T.-L. : un olivier mëuri); p. anal. a) 1538 méd. meurir (Est., s.v. suppuro); b) 1690 en parlant d'un vin (Fur.); c) 1846 (Sainte-Beuve, Portraits littéraires, MlleAïssé ds Œuvres, éd. M. Leroy, t. 2, p. 634 : celle [MlleAïssé] qu'il considérait comme son bien, lorsqu'il la retrouva grandissante et mûrissante [tempestiva viro] comme dit Horace); 2. a) fig. 1352-56 réfl. « devenir mûr, atteindre un certain degré de qualité » (Bers., Tit. Liv., BN 20312 ter, fol. 55 rods Gdf. Compl. : vertu se meuriroit); 1580 (Montaigne, Essais, II, XXIX, éd. A. Thibaudet et M. Rat, p. 685 : ce conseil meurist une nuict entière dans sa teste); b) 1636 « (en parlant d'une personne) acquérir de l'expérience » (Monet : Meurir, se meurir, devenir meur, posé, sage). Issu, par changement de conjug., de l'a. fr. meürer « devenir mûr » (1119, Philippe de Thaon, Comput, 136 ds T.-L. [pume] Ki unkes ne mäure); ca 1190 fig. [en parlant d'une personne] (Renart, éd. M. Roques, 9013), du lat. maturare « faire mûrir, devenir mûr [au propre et au fig.] ».