MÉTAYER, -ÈRE, subst.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1150
moitoier «celui qui partage par moitié» (
Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 3893);
2. ca 1200 «celui qui fait valoir une terre qui n'est pas à lui et qui en rend la moitié des fruits au propriétaire» (
Godefroy de Bouillon, p. 15 ds T.-L.); 1480
metayer (
Ordonnance des rois de France, t.18, p.619). Dér. de
moitié*; suff.
-ier*. Déjà
medietarius «tenancier héréditaire à demi-fruit» (1107 ds
Nierm.; au sens de «personne qui ne doit que la moitié de la dîme» en 860,
ibid.; v. aussi
FEW t. 6, 1, p.614a).