MÉANDRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1552 [date d'éd.] «détour sinueux» (
G. Paradin, 
Chronique de Savoie, p.6); 
b) 1623 plur. «détours, divagations dans un discours» (
Naudé, 
Instruction à la France sur la vérité des frères de la Roze-Croix, VI, p.57); 
2. 1721 «dessin d'ornementation, formé de lignes ou de baguettes diversement entre-croisées» (
Trév.).  Empr. au lat.
 Maeander, lui-même empr. du gr. Μ
               α
               ι
               ́
               α
               ν
               δ
               ρ
               ο
               ς, le Méandre, fleuve d'Asie Mineure au cours très sinueux, et, au fig. «sinuosité, replis tortueux», également pris comme nom commun en latin.