MYSTÉRIEUX, -EUSE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Av. 1475 «qui a un côté secret, énigmatique» (
Chastellain, Le dit de Vérité ds
Œuvres, éd. K. der Lettenhove, t.6, 221);
2. 1552
motz mysterieux «difficiles à comprendre, à expliquer» (
Rabelais, Quart Livre, éd. R. Marichal, 14, p.87);
3. 1657-62 adj. «qui fait des mystères de choses qui n'en valent pas la peine» (
Pascal, Pensées, éd. Brunschvicg, section X, n
o691); 1680 subst. (
Rich.);
4. 1675 «relatif aux mystères religieux» (
Bossuet, La Vallière ds
Littré);
5. 1803 subst. «caractère de ce qui est mystérieux» (
Chateaubr., Génie, III
epart., livre1, chap.1, éd. M. Regard, 1978, p.788). Dér. de
mystère*; suff.
-eux*.