MUSC, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1256 «substance brune très odorante, à consistance de miel, sécrétée par les glandes abdominales d'un cervidé mâle voisin du chevrotain; parfum préparé à partir de cette substance» (
Aldebrandin de Sienne, Régime corps, 107, 25 ds T.-L.); 
2. 1639 
coulleur de musc (
ap. E. 
Müntz, É. 
Molinier, 
Le Château de Fontainebleau au XVIIes., 59 ds 
IGLF); 
3. 1644 «chevrotain qui donne le musc» (d'apr. 
FEW t.19, p.132b); 
4. 1855 
musc végétal (
Littré-
Robin).  Empr. au b. lat.
 muscus (att. à la fin du 
ives. au sens 1, au 
ves. au sens 3, v. 
TLL), empr. au gr. μ
               ο
               ́
               σ
               χ
               ο
               ς, lui-même empr. au persan 
musk, de même sens, qui viendrait soit du sanskrit 
muṣká- «testicule», soit de l'iranien 
*muska «testicule».