MUSARAIGNE, subst. fém.
Étymol. et Hist. xves. [ms. Bibl. nat. fr. 2003]
merisengne (
Traité de fauconnerie, éd. H. Martin-Dairvault, à la suite du
Livre du roi Dancus, Paris, 1883, p.90); 1547
mesiraigne (
Haudent, Apologues d'Esope, I, 201 ds
Hug.); 1552
musaraigne ou musette (
Est., s.v. Mus-mus araneus). Empr. au lat.
musaraneus, subst. masc. «musaraigne» (comp. du subst. masc.
mus, muris «souris» et de l'adj.
araneus «d'araignée» [la morsure de la musaraigne étant réputée venimeuse comme celle de l'araignée]; Pline, Columelle,
TLL, s.v. araneus), devenu *
musaranea, subst. fém., prob. sous l'infl. du subst. fém.
aranea «araignée», ce terme étant employé par
Isidore, Orig., 12, 3, 4 (
TLL, s.v. aranea 6) pour désigner la musaraigne, v.
FEW t.6, 3, p.247b;
cf. musette2*.