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MOUSSE3, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1515-22 mosse « jeune apprenti marin » (Conflans, Faits de la Marine in Annales maritimes et coloniales, 1842, t. 3, p. 51 d'apr. R. Arveiller ds Fr. mod. t. 26, p. 54); 1547-50 mousse (La Stolonomie, 29 vo, éd. J. Fennis, p. 65); 1866 p. ext. « apprenti commis » (Delvau, p. 264). Empr., peut-être par l'intermédiaire de l'occitan, − soit à l'esp. mozo (« garçonnet » depuis 1182, puis « jeune homme » depuis 1330-43, J. Ruiz, « serviteur » depuis 1350, doc. aragonais d'apr. Cor.-Pasc., et « apprenti marin » depuis 1492, Colomb, ibid., s.v. grumete), − soit au cat. mosso (« jeune homme » depuis 1342, Jaume I ds Alc.-Moll, et « apprenti marin » depuis 1406 ds Jal, s.v. moço), lui-même empr. (de même que l'ital. mozzo « apprenti marin » depuis 1602 d'apr. DEI) à l'esp. mozo; le fr. mousse « jeune fille », att. de façon isolée dans une chanson de Gascogne du xves. (Chansons, éd. G. Paris, p. 7) est une adaptation de l'esp. moza « id. », fém. de mozo; l'esp. mozo est issu du lat. vulg. *muttiu « émoussé » (mousse4*) à cause de la coutume qui consistait à raser la tête des garçonnets et des jeunes gens, cf. aussi l'a. prov. tos « jeune homme » et l'a. prov. toza « jeune fille », (d'où l'a. fr. to(u)se) du lat. tonsus « tondu ». V. FEW t. 6, 3, p. 302, Cor.-Pasc., et J. Fennis, La Stolonomie, pp. 395-399.