MOUILLÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1845-46 «partie de pré ou de champ constamment humide» (
Besch.).  Altération, d'apr. 
mouiller*, de 
molière «terrain marécageux» (
ca 1300, 
Chart. de Blanche de Navarre, f
o248 ds 
Du Cange, s.v. moleria1et ds 
Gdf., s.v. mailliere2; v. aussi T.-L., 
s.v. moliere, FEW t.6, 3, p.56a, 
s.v. mollis et 45b, 
s.v. *molliare), dér. de l'a. fr. 
mol (
mou*), suff. 
-ière*. Cf. le lat. médiév. 
mollaria «champ cultivé où l'on voit sourdre de petites sources, terrain creux où les eaux croupissent» (1132 ds 
Nov. Gloss., s.v. molleria).