MORVE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1380 «humeur visqueuse qui s'écoule du nez de l'homme» (
Jean Le Fèvre, Trad. 
La Vieille, 131 ds T.-L.); 
2. 1495 méd. vétér. (Coutume de Sens ds 
Z. rom. Philol. t. 67, 1951, p.32); 
3. 1701 «maladie qui fait couler les laitues» (
Fur.); 
4. 1896 «état d'un sirop arrivé à une certaine consistance» (
Audot, loc. cit.).  Peut-être altération, par métathèse consonantique, née dans le domaine d'oc, de 
vorm «morve (du cheval)» (
ca 1240, 
Donat prov., 57b, 10 ds 
Romania t. 39, 1910, p.186), forme méridionale de 
gourme*.