MORGUE2, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1532 [n. st.] fig. (
Charles de Bourdigné, La Légende Joyeuse de Maistre Pierre Faifeu, éd. Fr. Valette, p.8, 12: Ayans passé les tenebreuses
morgues, Le feu purgeant la tache des delictz);
b) 1611 «endroit d'une prison où les guichetiers examinent les prisonniers avant de les écrouer» (
Cotgr.);
2. 1674 [éd.] «endroit où les cadavres non identifiés sont exposés pour être reconnus» (
Assoucy, Prison, p.36);
3. 1942 «salle où, dans un hôpital, reposent les morts avant l'inhumation ou les obsèques» (
supra ex. 1). De
morgue1*, en raison de la mine que prennent les geôliers lorsqu'ils dévisagent les prisonniers lors de leur arrivée (
cf. FEW t.6, 3, p.239b).