MONSTRANCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1537 «ostensoir» (
Inv. de N.-D. de Fontenay-le-Comte ds
Gay:
monstrance d'argent doré...
monstrance d'or fin);
2. 1873 «pièce d'orfèvrerie dans laquelle on conservait les reliques» (
J. Labarte, Hist. des arts industriels au Moy.-Âge, 2
eéd., t.2, p.34, 109). Empr. au lat. médiév. eccl.
monstrantia «ostensoir» (
xiiies. ds
Nierm.) et «reliquaire» (1409 ds
Gay; v. aussi
Blaise Latin. med. Aev.: monstrantia crystallina), latinisation, avec spécialisation de sens, de l'a. fr.
monstrance, montrance*;
cf. la forme
montrance au sens 1,
Claudel, supra. L'angl.
monstrance et l'ital.
mostranza, termes de liturg. (respectivement 1522,
NED et
xviies.,
Batt.) sont empr. au lat. médiév. ou au français.