MONOLOGUE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1500-03 
menologue «discours que, dans une pièce de théâtre, un acteur prononce seul» (
Thérence en français, éd. A. Vérard, f
oa 3 r
o); 1508 
monologue «id.» (
Eloy D'Amerval, Le livre de la Deablerie, p.224b); 
b) 1884 «scène fantaisiste dite par un seul personnage» (B.-C. et E. 
Coquelin, L'art de dire le monologue, p.4); 
2. 1811 «long discours d'une personne qui oublie ou néglige la présence de ses interlocuteurs» (
Jouy, Hermite, t.1, p.137); 
3. a) 1826 «discours d'une personne seule qui parle tout haut» (
Balzac, 
Physiol. mar., p.156); 
b) 1834 «longue suite de pensées, rêverie d'une personne» (
Id., 
La femme de trente ans ds 
La Comédie Humaine, éd. P.-G. Castex, t.2, 1976, p.1123); 
4. 1925 litt. 
monologue intérieur (
Larbaud in E. Dujardin, Les Lauriers sont coupés, préf. ds 
Rob.).   Comp. de 
mono-* et de 
-logue*, d'apr. 
dialogue*. Comme terme littér. on trouve l'équivalent en russe chez Tchernychevski en 1856 et en all. chez Schnitzler en 1901 (
cf. Publications of the Modern Language association of America, t.69, 2
epart., 1954, p.1102 et 1111).