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MOCO, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1854 arg. des marins «marin toulonnais ou languedocien» (s. réf. ds Esn.); 1876 (A. Daudet, loc. cit.); 2. 1901 p.ext. «méridional» (Y. Nibor, La Chanson des Cols bleus, p.105: Des jeun's mocott' au frais minois [ici au fém.]; av. 1907 (S. Boubée, loc. cit.). Orig. obsc. Ce sobriquet serait tiré d'une loc. prov.: soit em' acò, 'm' acò «avec cela, moyennant cela; ensuite; pourtant» fréq. employée par les Provençaux, et parfois prononcée 'm' ocò (Mistral t.1, p.872c, s.v. emé), soit coum'aco «comme ça» abrégée souvent en m'aco ou m'oco (Dauzat, Arg. guerre, 1918, p.111). Cette hyp. est appuyée par le parallèle de chtimi*, qui sert aussi à désigner les habitants d'une région d'apr. des mots caractéristiques de leur parler (cf. Ch. Schmitt ds Z. rom. philol., t.91, pp.310-338). Selon Esn., moco serait tiré de mococo «singe du Mozambique» [en fait «sorte de maki de Madagascar», 1765 Buffon, Hist. nat. Quadrupèdes, t.XIII, p.173], ou du néo-zélandais moko «tête tatouée» 1859, s. réf. [maori moko «sorte de dessin en tatouage, qui, reproduit sur un contrat, a valeur de signature», 1832-34 Dumont d'Urville, Voy. autour du monde, t.2, p.227].